Un périple au doux mélange de découvertes humaines, architecturales et …politiques.
Je suis partie à Elblag en Pologne des rêves plein la tête, comme une jeune fille quittant son village pour la première fois, à mon âge c’est un peu ridicule, mais je l’avoue je rêve encore beaucoup. J’étais partie chercher une super vente et j’ai trouvé des rencontres exceptionnelles.
Nous avons atterri à Gdansk et nous avons eu la chance de visiter le centre ville qui est de toute beauté avec ses maisons aux façades colorées et travaillées. Gdansk est aussi connue pour le commerce de pierres d’ambre qui se vendent sous toutes les formes et spécialement en forme d’arbrisseaux magnifiques, l’ambre rejetée par la mer baltique fait la richesse de la région. Une journée par an les polonais de la région se transforment en pêcheurs d’ambre et se rassemblent sur les plages de la Baltique pour y ramasser ces petits cailloux couleur caramel. Quelques rues de Gdansk se parent de boutiques où toutes sortes de parures d’ambre colorent les trottoirs qui passent de la couleur blonde au caramel jusqu’à chocolat quand l’ambre n’est pas travaillé et poli. C’est superbe et quand on est une femme on en a le vertige.
Une visite éclair et émouvante du musée de Solidarnosc et de l’entrée de l’usine gardée telle quel en souvenir des premières luttes contre le communisme a clôt notre visite de Gdansk. J’ai toujours été très sensible par le martyre qu’ont vécus ces peuples victimes du communisme, quand on sait que Staline a été responsable de plus de morts qu’Hitler, on ne peut qu’admirer ces premiers soldats de la Liberté.
Nous ne sommes restés à Gdansk que le temps d’une visite, puis nous avons repris la route vers Elblag (prononcer Elblong). A Elblag j’ai été touchée par l’accueil chaleureux des polonais qui sont d’une gentillesse étonnante. Nous étions accompagnés de Bogdan, interprète, qui a été souvent d’une grande aide. J’ai découvert la fierté du peuple polonais pour son pays qui peut surprendre si on ne connaît pas l’histoire de ce pays qui a passé de longues décennies à lutter contre les invasions.
Après deux heures d’embouteillages pour faire 70km nous avons retrouvé les délégations des autres villes jumelées. Nous avons baigné dans un monde étrange où se mêlaient des agents du … (sous la pompeuse étiquette de diplomates) et de la ma… locale (c’est frustrant de ne pas pouvoir tout dire). Il y avait des biélorusses, ukrainiens, suédois, allemands, slovènes, croates, russes, slovaques et polonais. J’ai compris que la Pologne entretenait des relations plus ou moins compliquées avec ses voisins, dont la Russie qui n’a pas hésité à s’approprier une enclave à quelques kilomètres pour nuire au port d’Elblag et l’empêcher de prospérer. La dernière guerre a terminé d’achever cette ville aussi prospère que Gdansk en champ de ruine. Elblag se reconstruit doucement depuis une quinzaine d’années.
Grâce aux jumelages les relations s’apaisent et s’enrichissent et se renforcent à coup de dîners bien arrosés. Je le savais mais pendant ces différentes soirées j’ai admiré la capacité de ces peuples à boire jusqu’au coma éthylique sans en laisser paraître une faiblesse. Au cours d’un dîner la vodka est bien présente, on trinque à toutes les occasions et en un seul repas je les ai vu trinquer plus de dix fois et avaler leur verre cul sec. Grâce à Bogdan j’ai compris une des raisons pour laquelle ils tiennent encore debout, car je parle de vodka mais j’oublie la bière et le vin. Juste après avoir avalé leur verre de vodka ils avalent plusieurs gorgée d’eau qui dissout les effets de l’alcool et qui permet de recommencer jusqu’à plus soif… Je me suis bornée à un seul verre de vodka le premier soir et je n’ai pas eu besoin de doucher mon système digestif. C’est aussi un moyen de vous faire parler, car si votre voisin lève son verre, il faut lever le sien absolument, on vide, on remplit, ainsi les langues se délient.
Merci !
Réalité commerciale pas en accord avec le folklore !
Dommage, mais de belles images et de belles rencontres
N’est-ce pas l’essentiel ?
Belle journée et belle reprise
Pierre Sanchez – Papiergami
Merci pour vos encouragements, ce n’est que le creux de la vague et finalement on y passe de temps en temps.
Coucou bien chère,
On dirait je connais une des deux jolies femmes sur la dernière photo…
Désolée pour l’exposition n’a pas porté de fruits.
Je me réjouis de la visite avec vous les artistes de la Compiègne.
Bisous et excellente continuation ici en France…
🍀 🕊 💐 💕🌞 😇 😘
merci Kathy pour tes encouragements. Nous sommes déjà en train de préparer la vente de Noël. Pas de repos pour les braves!
Waaa il est trop bien ce récit ! Il fait regretter de ne pas avoir été à vos côtés 🙂 Les photos sont canons, elles partagent bien ce que vous avez aimé… On aurait bien évidemment adoré savoir vos collections investies dans toutes les chaumières polonaises mais bon, ça sera pour une prochaine histoire !
A très bientôt 🙂 Sarah
merci ma chère Sarah, avec toi la photo polonaise aurait été sublime, il faut prendre la vie comme elle vient avec ses portes qui se ferment et ses fenêtres qui s’ouvrent et accueillir ce qu’elle nous offre…Merci pour ton passage ici.