La maison aux hortensias
Une petite cour ondoyante et pavée annonce une maison ancienne à la façade couverte de rosiers grimpants, des bicyclettes attendent le prochain voyage avec leur propriétaire. Que vous sonniez à toute heure de la journée, la porte s’ouvre sur l’un ou l’autre mais souvent l’un et l’autre. Souvent habillés dans les mêmes tons, ils se regardent étonnés quand vous leur faites remarquer, mais je crois que ce sont plus de 50 ans de mariage qui font que l’un et l’autre se ressemblent et pourtant si différents, ce sont mes parents.
Les enfants et les petits enfants rentrent par la petite porte sur le côté mais les invités entrent toujours par la porte d’entrée, celle qui vous accueille dans cette maison lumineuse et calme, je dis ça mais si elle donne l’impression de calme elle cache bien son jeu car c’est une véritable auberge espagnole où rentrent et sortent sans cesse enfants, jeunes et plus âgés. On y vient donner des nouvelles, déposer et boire un café sans café, ou un thé sans thé, mais le meilleur étant le jus de fruit frais pressé dans cette ingénieuse machine dans un coin de la cuisine, car j’ai des parents plus bio et éthiques que José Bové, qui cultivent fruits et légumes dans un jardin potager qui se cache au fond du jardin. Un jardin potager tout droit sorti d’un livre anglais entretenu avec entrain par le patron.
Dans cette maison où le chic scandinave cohabite avec la délicatesse anglaise, j’ai eu envie de présenter mes diamants sous cloche, dans cette salle à manger où se calent deux meubles dessinés par ma chère mère et sur lesquels se pavanent des flacons de toutes tailles et toutes formes. Chacun à son histoire propre plus ou moins ancienne.
Au milieu des flacons des diamants sous cloches, deux tailles et deux formes que certains ont retrouvés au château de Raray pour une journée avec les Pipelettes&Confettis.
Je ne vous ai dévoilé qu’une pièce de la maison, mais il se peut que vous découvriez d’autres pièces un jour où l’autre avec quelques origamis.
Leur maison est à deux enjambées de notre Datcha. Et là vous allez dire: « quelle horreur elle habite à côté de chez ses parents! » Oui et ça va faire dix ans que ça dure et je rassure les sceptiques, mes parents ont toujours été discrets, disponibles si besoin et toujours accueillants (je dis ça car on ne sait jamais s’il leur prenait l’envie de lire l’article…). Ceux qui les connaissent, enfin ceux qui connaissent la dame au chignon sur sa bicyclette confirmeront mes dires.
Je les remercie pour leur accueil toujours chaleureux et disponible. Le plaisir de faire des photos dans un environnement très agréable et lumineux est une chance et un cadeau pour moi.
Etoile de Washicat et diamants sous cloche d’Estampapier
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