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Il y a Nice et Nice en amoureux… Rien à voir, le paysage n’est pas le même! Je ne sais plus de quand date notre dernière échappée rien que nous deux sans enfants. Nous avons profité d’une proposition de belle-maman pour prendre la poudre d’escampette. Nous avions bien pensé à l’Italie, ce n’est pas si loin de Cannes où nous étions. Mais cette fois ce sera Nice qui est encore plus proche. Nous sommes partis en train avec une minuscule valise, comme deux étudiants. C’est incroyable comme on oublie si vite ses enfants, ne penser à rien, pas d’horaire, pas d’impératif, nous étions libres de marcher des heures (avec des sandales à talons!).

Nous connaissions Nice mais nous n’avions pas pris le temps de découvrir cette ville qui s’est révélée à nous sous ses plus beaux atours. J’ai le coup de foudre et j’aime Nice qu’on se le dise et j’y reviendrai bientôt.

Nous avons eu la chance de loger dans la Villa Furtado, au bord de l’eau sur la promenade des anglais à côté du Negresco! Les pieds dans l’eau avant le petit déjeuner que nous avons pris dans le jardin. Aussitôt avalé nous avons fait le mur toujours à pied et nous avons découvert dans la même rue des épiceries russes et roumaines. Nous y sommes rentrés bien sûr! Qui nous connait sait que nous ne pouvions pas résister. J’aime le Japon mais NOUS aimons par dessus tout la Russie (non le Japon vient avant!). Nous sommes ressortis avec de quoi alourdir notre minuscule valise. Des épiceries russes à Nice? Rien de plus normal quand on sait  qu’après les anglais, les Russes s’y sont installés et pendant ces 2 jours nous avons entendu parler russe à peu près partout et mon homme a été des plus heureux quand une une femme russe lui a demandé son chemin, il a enfin pu dire quelques mots.

Nous avons arpenté les différents quartiers, le bord de mer, le vieux Nice et son marché aux fleurs, ses petites rues tortueuses, la coulée verte, les places lumineuses et le cimetière sur les hauteurs où nous avons cherché la tombe familiale. Sans indication vous n’y retrouverez pas vos petits! Mais après une longue recherche et un tour chez le gardien nous avons pu nous recueillir quelques instants.

Nous avons quitté Nice en y laissant notre coeur, mais une valise si lourde d’olives niçoises (les vraies qui coûtent un bras), de Kvas (boisson russe), de livres pour lui et d’un peu de shopping pour moi.

Nous sommes rentrés si vite à la maison (11H de route aujourd’hui) que j’en ai encore le tournis. J’aime le Sud plus que le Nord, même si j’aime le Nord, au Sud il y a mon coeur.

Maintenant que les valises sont vidées, l’atelier m’attend, car les commandes, elles n’attendent pas.

 

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