Je suis tombée sous le charme des devantures des restaurants japonais. Ces banderoles de couleurs différentes selon le restaurant ont un charme fou et je n’ai pas résisté à les mitrailler.

Après avoir dévalisé le supermarket japonais pour les japonais parisiens, dont vous verrez les trouvailles prochainement, nous avons arpenté les rues pour trouver le restaurant Aki, le spécialiste des Okonomyaki. C’est une sorte d’omelette qui cristallise toute la rivalité culinaire entre Osaka et Hiroshima car les recettes y diffèrent.

Mais avant d’y arriver nous avons hésité avec des restaurants de soupe Ramen, un délice paraît-il, ce sera pour la prochaine fois et c’est sans regret car en rentrant dans le restaurant Aki nous avons été happées par une japonaise qui nous installait sans lambiner au bar, assises à la meilleur place, nous avons admiré les cuisiniers s’affairer et les les chaudrons fumer.

Malgré le monde et la perpétuelle queue, nous avons été servies sans tarder avec une énergie toute japonaise! J’ai goûté à la fameuse omelette Okonomyaki. En plus d’être succulente, elle surprend par sa vitalité, je m’entends et j’explique. Des fines lamelles de poisson séché recouvre l’omelette, et la chaleur diffuse fait danser les lamelles de poisson séché, ce qui leur donne l’impression d’être prises de folie et d’être véritablement vivantes. J’ai été hypnotisée et j’ai mis du temps à goûter puis dévorer mon assiette. Le mélange de gingembre rose et de caramel et tout le reste est à tomber! Pour accompagner cette délicieuse omelette Okonomyaki, nous avions un bol de soupe Miso et une petite salade. Pas de surprise pour la soupe Miso, puisque la semaine dernière Yukiko était venue à la maison préparer de la soupe Miso et un sushi géant pour recevoir famille et amis, qui ont tous été conquis!

J’ai un aveu à vous faire, j’aime passionnément le Japon et vous l’avez tous compris. Il y a une seule chose que j’avais du mal à apprécier, c’est l’alimentation! Eh oui je vous entends hurler à la mort, tout le monde aime les sushis, les sashimis et tout ce qui va avec, mais moi voyez-vous j’avais du mal. Yukiko s’est mis en tête de me faire apprécier l’art culinaire japonais. Et comme pour tout le reste elle a su conquérir mes appréhensions. Distillant un ingrédient puis un autre, je commence à apprécier la diversité des plats. Mon déjeuner chez Aki m’a envoûtée et j’ai envie de recommencer, j’ai envie de soupe Ramen, de soupe Miso, de s…..

Avant de sauter dans notre train et non pas le Shinkansen, nous avons volé encore de précieuses minutes pour découvrir quelques boutiques magnifiques qui nous ont fait rêver…et je n’ai pas craqué!